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Parler de la santé mentale en famille

Parler de la santé mentale en famille

Si vous ne vivez pas dans une cave, vous avez sans doute remarqué que le sujet du trauma et de la santé mentale est devenu plus présent dans le débat public. S’il vous arrive d’en parler, vous avez peut-être également remarqué que cela s'avère plus compliqué que prévu. Notamment quand on en parle à travers les différentes générations.
Si nous n'abordons pas le sujet directement, nous ne sommes pas à l’abri que cette thématique puisse surgir d’ailleurs. Notamment en suggérant sa prétendue inutilité. Mais nous pouvons y faire face tout en gardant la sérénité et la paix qui (jadis) étaient le fondement des fêtes. Voici cinq phrases que nous pourrions entendre et quelques astuces pour y répondre tout en préservant notre calme.

Mot clé - COMPASSION (franchement elle est puissante, gardez la sous le coude)

Pour rappel - nous avons le choix entre:

  • Réagir (suivre impulsivement nos émotions, sans réflexion préalable) 
  • Répondre (faire une pause, réfléchir, garder son calme, agir)

  1. Trauma? Quel trauma? Tu t’inventes des problèmes toi-même. Sans être des experts en la matière, nous pouvons tout simplement dire que le trauma ne se mesure pas de la même manière que les choses matérielles. Un événement banal peut marquer un esprit et cela n’est pas un signe de faiblesse. Si un sentiment d’injustice fait surface, pratiquons l’observation. Nous n’avons pas toujours besoin d’avoir raison.
  2. L’enfance a été difficile pour tout le monde, tu fais avec et c’est tout. Sérénité. Nous ne sommes plus les mêmes petites personnes. Par conséquent, nous n’avons plus autant besoin de nos mécanismes de défense. Nous pouvons tout simplement dire que nous avons aujourd'hui’hui plus de possibilités de ne plus devoir faire avec. Et si cela ne passe pas, nous laissons tomber - plus besoin de nous justifier.
  3. Nous n’avions pas besoin de thérapie, nous avions du travail pour nous occuper. Nous marchons sur la glace mince. Nous voulons dire tellement de choses qui vont être sans doute mal interprétées. C’est le moment de sortir la carte de la compassion. En effet, il y  avait des époques ou aller voir un psy ou un thérapeute était mal vu, jugé, critiqué. Cela ne se faisait pas, tout simplement. Nous savons très bien que faire les choses qui ne sont pas acceptées par la société demande un courage immense. Nous comprenons mieux cet argument et nous gardons le calme.
  4. Les gens sont trop fragiles aujourd'hui. Peut-être. Ou peut-être que nous ne sommes pas là pour une compétition de fragilité à travers les générations. Par conséquent nous n’avons pas besoin de prendre cela personnellement. Tout dépend du point de vue.
  5. Nous parlions. jamais de nos sentiments et tout allait très bien. Ressortons la carte de la compassion! La peur d’être jugé peut être très puissante. C'est compréhensible et humain. Nous entendons et nous acceptons.

Parler de la santé mentale en famille EST possible. Gardons à l’esprit l’importance de la compassion, de la patience et du pouvoir de lâcher prise. C’est bien de défendre son point de vue. Or, des fois c’est aussi bien de juste écouter sans juger. Bonnes fêtes, bon courage et bonne santé mentale!

Réussir son introspection

Le moment de transition entre l'année écoulée et l'année qui nous attend est idéal pour faire une introspection.

Parler de la santé mentale en famille

Si vous ne vivez pas dans une cave, vous avez sans doute remarqué que le sujet du trauma et de la santé mentale est devenu plus présent dans le débat public. S’il vous arrive d’en parler, vous avez peut-être également remarqué que cela s'avère plus compliqué que prévu. Notamment quand on en parle à travers les différentes générations.

Et si nous arrêtions d’avoir peur? Vol. 2

La peur est l’émotion qui accompagne l'homme depuis la nuit des temps.

Kit de secours pour les émotions

Bon. Nous ne pouvons plus fermer les yeux devant le fait que les émotions fassent partie intégrante de notre existence. Il nous a fallu des siècles pour arriver à cette réalisation. Bien qu’une prise de conscience soit primordiale, il nous faut maintenant avancer et agir. Il nous faut reconnaître la place de l’émotion dans le débat public, dans l’éducation de nos enfants ou dans les small-talks lors des soirées. C’est là que les ennuis commencent. Comment faire? Comment en parler? Ou faut-il lâcher l’affaire et laisser le travail aux futures générations? Le sujet est à traiter immédiatement. Avec deux points à souligner: 

La puissance de l'écoute active

Il n’est pas facile de maîtriser quelque chose que nous n'avons jamais appris. Écouter quelqu’un va de soi, nous sommes juste censés le savoir, l’apprendre au passage. Tant de choses sont plus importantes. Comme parler, par exemple. Pour apprendre à bien parler, nous pouvons lire des livres, regarder des vidéos, participer à des séminaires et ainsi de suite. Toute la culture tourne autour de cela. En revanche, très peu de ressources s’offrent à nous quand nous nous intéressons à l’écoute en tant que discipline principale.

Quand nous y réfléchissons, nous nous apercevons que personne nous a explicitement appris à écouter. Nous savions que c’était probablement nécessaire dès le plus jeune âge. L’absence de l’écoute a d’ailleurs souvent été présentée comme une menace - si tu n’écoutes pas, tu seras puni.e/ privé.e de ....... Cela nous a franchement pas motivé à le faire mais nous n'avions pas trop le choix. Nous le faisions par obligation. En grandissant, nous pouvions écouter davantage que ce dont nous avions envie. Nous avons développé une écoute sélective. Personne nous en empêchait car tout était toujours plus centré sur le parler - nous devions bien nous exprimer. Mais écouter? Cela était secondaire. Nous le maîtrisions, en plus. Tout le monde sait comment écouter.

Or, écoutons-nous vraiment? Pour des fins d'exploration personnelle, pourquoi ne pas remplacer l’écoute sélective par une écoute active?

Savoir bien maîtriser cette discipline a priori banale est bénéfique sur tous les plans de notre quotidien. Pour vraiment écouter quelqu’un, nous devons d’abord être là, présent. Faire une pause dans le flux incessant de la pensée. Quand nous écoutons quelqu’un, nous reconnaissons que notre expérience (aussi similaire qu’elle soit à ce que nous venons d’entendre) n’est tout simplement pas la même chose. Non, nous ne savons pas comment se sent la personne exactement. C’est impossible. Quand nous écoutons quelqu’un, nous n'offrons pas de conseils qui n’ont pas été sollicités. Nous ne jugeons pas. Nous n’avons pas besoin de se mettre à la place de quelqu’un, nous avons juste besoin de l’écouter. Et la suite? Si nous avons bien écouté, nous n’avons pas besoin de nous poser cette question.

La réaction à ce que nous venons d’entendre peut tout simplement être J’entends ce que tu dis. De là, toutes les portes s’ouvrent devant nous.

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