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La régulation émotionnelle n’est pas ennuyeuse

La régulation émotionnelle n’est pas ennuyeuse

Lorsque nous prenons conscience de nos émotions, nous pouvons être confrontés à plusieurs questions. Comment dois-je faire pour ne pas me laisser envahir par une émotion? Comment puis-je contrôler mes émotions? Est-ce qu’il est vraiment possible de prendre contrôle de mes émotions? Et ainsi de suite.

Nous avons, en tant que l’humanité, fait d’énormes progrès en matière de protection de notre santé mentale. Une preuve - le terme santé mentale est régulièrement mentionné à la télé, sur les réseaux ou dans les podcasts. Cela est une bonne chose. Or, comme partout, l’écart entre la théorie et le réel état des choses est bien présent.

Nous ne pouvons pas aider tout le monde. Nous ne pouvons pas convaincre les autres de l’importance des émotions et de la santé mentale.

Ce que nous pouvons faire, c’est de prendre soin de notre santé mentale et de notre état émotionnel. Pour ce faire, un outil extraordinaire est là pour nous accompagner. Il s’agit de la régulation émotionnelle. Bien que ce terme soit assez ennuyeux (les régulations sont rarement drôles), son importance est bien réelle.

La régulation émotionnelle consiste tout simplement à contrôler et réguler nos émotions. Oui, nous pouvons faire tout cela (et tellement plus)! Comment procéder? Nous devons commencer par une observation. Nous pouvons observer nos émotions, et ainsi réguler leur puissance. En observant et en nommant nos émotions, nous allons pouvoir mieux gérer les émotions qui peuvent paraître difficiles à maîtriser. Un exemple concret: vous êtes dans un embouteillage (ça va comme exemple, non? Nous pouvons tous imaginer l’impatience que ces moments peuvent provoquer). Vous avez le choix - crier et s’énerver et ainsi perdre le contrôle de vos émotions. Ou... Vous pouvez procéder à un questionnement intérieur - quelle émotion je ressens actuellement? Est-ce que réagir me mènera quelque part? Peu importe ma colère, la file de voitures n’avancera pas plus vite si je m’énerve. Vous respirez et décidez d’accepter la situation. Vous avez ainsi la possibilité de prendre contrôle de votre émotion de colère.

Un autre outil de régulation émotionnelle est l’action opposée. L’action opposée (comme son nom l’indique), consiste à faire l’opposé de ce qu’une émotion nous dit de faire. Un exemple concret: vous êtes triste (oui cela peut arriver même si ce n’est pas agréable. Ici, sur Plume Nacrée, nous n’avons pas peur de nommer une émotion). Vous n'avez qu'une seule envie: vous enfermer chez vous, voir personne et ressasser vos pensées de tristesse. Faites l’inverse - appelez un ami, sortez et soyez actif. Ressentir les émotions de la tristesse est important. Or, le but de la régulation émotionnelle est de passer à l’étape suivante - prendre contrôle de vos émotions et vivre une vie épanouie. Un autre exemple de l’action opposée: vous voulez essayer un nouveau loisir. Mais vous avez peur - vous ne savez pas quoi faire et vous ne connaissez personne. L’émotion de la peur vous dit: n’y vas pas, comme ça tu ne risques rien! L’action opposée consiste à dire......... OUI! Essayez un nouveau loisir malgré la peur. Si vous écoutez l’émotion de la peur vous ne risquez rien. Mais en même temps, vous évitez votre croissance personnelle. Et cette dernière rend la vie vraiment surprenante et intéressante.

Nous avons tous d’incroyables possibilités de devenir les maîtres de nos émotions! La régulation émotionnelle peut paraître ennuyeuse mais en réalité elle ne l’est pas du tout. C’est un outil qui nous permet de nous surpasser nous-mêmes et de vivre une vie plus sereine et agréable. A nous de la tester!

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Bon. Nous ne pouvons plus fermer les yeux devant le fait que les émotions fassent partie intégrante de notre existence. Il nous a fallu des siècles pour arriver à cette réalisation. Bien qu’une prise de conscience soit primordiale, il nous faut maintenant avancer et agir. Il nous faut reconnaître la place de l’émotion dans le débat public, dans l’éducation de nos enfants ou dans les small-talks lors des soirées. C’est là que les ennuis commencent. Comment faire? Comment en parler? Ou faut-il lâcher l’affaire et laisser le travail aux futures générations? Le sujet est à traiter immédiatement. Avec deux points à souligner: 

La puissance de l'écoute active

Il n’est pas facile de maîtriser quelque chose que nous n'avons jamais appris. Écouter quelqu’un va de soi, nous sommes juste censés le savoir, l’apprendre au passage. Tant de choses sont plus importantes. Comme parler, par exemple. Pour apprendre à bien parler, nous pouvons lire des livres, regarder des vidéos, participer à des séminaires et ainsi de suite. Toute la culture tourne autour de cela. En revanche, très peu de ressources s’offrent à nous quand nous nous intéressons à l’écoute en tant que discipline principale.

Quand nous y réfléchissons, nous nous apercevons que personne nous a explicitement appris à écouter. Nous savions que c’était probablement nécessaire dès le plus jeune âge. L’absence de l’écoute a d’ailleurs souvent été présentée comme une menace - si tu n’écoutes pas, tu seras puni.e/ privé.e de ....... Cela nous a franchement pas motivé à le faire mais nous n'avions pas trop le choix. Nous le faisions par obligation. En grandissant, nous pouvions écouter davantage que ce dont nous avions envie. Nous avons développé une écoute sélective. Personne nous en empêchait car tout était toujours plus centré sur le parler - nous devions bien nous exprimer. Mais écouter? Cela était secondaire. Nous le maîtrisions, en plus. Tout le monde sait comment écouter.

Or, écoutons-nous vraiment? Pour des fins d'exploration personnelle, pourquoi ne pas remplacer l’écoute sélective par une écoute active?

Savoir bien maîtriser cette discipline a priori banale est bénéfique sur tous les plans de notre quotidien. Pour vraiment écouter quelqu’un, nous devons d’abord être là, présent. Faire une pause dans le flux incessant de la pensée. Quand nous écoutons quelqu’un, nous reconnaissons que notre expérience (aussi similaire qu’elle soit à ce que nous venons d’entendre) n’est tout simplement pas la même chose. Non, nous ne savons pas comment se sent la personne exactement. C’est impossible. Quand nous écoutons quelqu’un, nous n'offrons pas de conseils qui n’ont pas été sollicités. Nous ne jugeons pas. Nous n’avons pas besoin de se mettre à la place de quelqu’un, nous avons juste besoin de l’écouter. Et la suite? Si nous avons bien écouté, nous n’avons pas besoin de nous poser cette question.

La réaction à ce que nous venons d’entendre peut tout simplement être J’entends ce que tu dis. De là, toutes les portes s’ouvrent devant nous.

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La philosophie du scepticisme attribuait une grande importance à l’idée de la suspension du jugement. Mais à quoi bon d’évoquer le sujet maintenant? L’heure n’a peut-être jamais été plus propice pour s’intéresser au concept d’épochè - suspension du jugement... Nous pourrions laisser tomber cette idée et laisser les choses telles qu’elles sont. Or, ici sur Plume Nacrée, on aime bien sortir des sentiers battus et travailler sur soi.

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